La millénaire culture de la vigne a représenté un élément capable de façonner la physionomie du territoire des Cinque Terre. Dans le passé l'agriculture, qui était l'activité dominante dans le territoire, était en effet centrée surtout sur la culture de la vigne ; seulement quelques zones limitées était destinées aux oliviers, aux agrumes et aux productions horticoles. Plus en haut, comme du reste aujourd'hui, les forêts fournissaient des fruits spontanés (notamment des châtaignes), du bois et des feuilles à enfouir pour fertiliser les vignobles.
Le système n'a pas résisté face au développement d'un système industriel dominant dans les localités proches du littoral ligurien, en décrétant ainsi le déclin de la production vitivinicole. Aujourd'hui, les efforts faits pour récupérer la tradition liée à l'activité vitivinicole sur les terrasses des Cinque Terre ont donné de bons résultats, surtout après l'institution du Parc National. Cependant, les investissements d'énergies et de ressources sont découragés par le fait que le territoire des Cinque Terre est difficile à cultiver à cause principalement de sa conformation géo-morphologique, qui empêche une efficace mécanisation de l'activité agricole.
